Fan art de Kasino, de la série «Les Légendaires»
Les Légendaires font enfin face à un réel ennemi, la relation entre les héros et Elysio est complexe.
On rencontre aussi enfin le professeur Vangelis. On croyait le connaître en lisant Sang Royal et L'Héritage du Mal, avant d'apprendre que ce n'était qu'un usurpateur. Et il correspond totalement à l'image à laquelle on se serait attendue. C'est un homme sérieux, attentif et affectueux. Mais il ne se limite tout de même pas au cliché du gentil professeur coincé, puisqu'il apporte des sympathiques touches d'humour, et détient un étonnant sens du charme pour quelqu'un de son âge. Sa relation avec Jadina est touchante. Il demeure la seule image parentale à laquelle la future-Légendaire ait jamais eu droit. Il peut même être considéré comme son père biologique, puisque c'est lui qui a composé la potion nécessaire à sa procréation. C'est assez dramatique de constater que cette figure aimante et attentive de père, Jadina ne l'a jamais vraiment comprise, interprétant les sentiments qu'elle entretenait pour Vangelis comme ceux d'un amour romantique.
Lui aussi a donc été déchu de ses titres et par conséquent, il a certainement été à son tour enterré dans le cimetière réservé aux criminels.
Kasino n’a peut-être pas pu assister à l’enterrement de sa mère, mais au moins, à présent, il repose à ses côtés.Invidia est un nom est tiré de la mythologie romaine où le personnage d’était la déesse de l’envie et de la jalousie ce qui colle parfaitement au caractère de la tante de Jadina. Dossier Légendaires sur OtakiaVous trouverez dans chaque chronique d’album une partie dédiée au recensement exhaustif de tous les clins d’œils fait à d’autres œuvres.
Post 2621271: Ikael Kasino Les_Legendaires
Kasino voit une occasion en or d’avoir sa revanche sur le passé. Il se met donc en tête d’éliminer Jadina et Ténébris lorsqu’elles partiront explorer la mine de Jade de Gaméragashé. Avec l’aide de Bakara et Baraka, ses deux gardes du corps, il attaque les Légendaires. Malheureusement pour lui, cette manœuvre sera la dernière, il finira transpercé par la lame de Ténébris ().
On découvre donc un peu plus notre Jadina. On nous la fait premièrement découvrir lors de sa véritable enfance, avant de la retrouver durant son adolescence. On reconnaît bien la princesse que l'on a connu dans le Premier Arc de la saga principale. On retrouve ses caprices, son comportement pas toujours très mature, sa naïveté et son romantisme. Mais quoi qu'il en soit, elle est toujours très attachante, en sachant se montrer véritablement mignonne et drôle grâce à ses défauts, et non lourde comme dans les tout premiers épisodes de la saga principale. Ce tome centré sur elle approfondit bien la détentrice du Bâton-Aigle. On prend un peu plus conscience de l'enfance morose auquel elle a eu droit, avec une famille ne la percevant que comme l'héritière, et jamais comme une cousine, une nièce ou une fille. Si Jadina se comporte de façon particulièrement froide avec Adeyrid dans la septième histoire de la saga originelle, on se rend compte que durant sa jeunesse, elle a constamment vécu avec l'idée de rendre sa mère fière, et que cette dernière n'a jamais su répondre à ce souhait. L'actuelle leader des Légendaires n'a jamais véritablement eu de famille avant de créer son groupe de héros, et cela rend d'autant plus émouvante sa relation avec les Légendaires.
Les Légendaires se rendent donc dans les mines, suivis par Kasino et ses Marakas, qui souhaite assassiner ses cousines pour s'emparer du trône.
La princesse Jadina, en tant qu'héritière de la reine Adeyrid, doit passer l'épreuve du Bâton-Aigle, afin de prouver aux yeux du royaume qu'elle possède les qualités d'une souveraine. Malheureusement, la jeune fille échoue, Jadilyna ne la reconnaît pas comme la dauphine d'Orchidia. C'est ainsi que sa tante Invidia, qui jalouse avidement le trône de sa soeur Adeyrid, se met à manigancer un plan pour que sa nièce perde la vie, ce qui ferait d'Invidia la nouvelle héritière du royaume. Elle sera épaulée dans son sombre dessein de cette étrange femme aux yeux cachés, qui sauvera plusieurs fois les Légendaires dans le futur...
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À défaut de connaître la fille de sa tante Invidia, Jadina connaissait très bien, pour ne pas dire par cœur, la fille de son oncle Cylbar. Elle se prénommait Cosima, du nom d’une des grandes reines d’Orchidia, mais toutes la famille la surnommait Coco, pour éviter la confusion avec la reine douairière. Elle était l’une des six enfants du capitaine, et avec son grand frère, Jadaïn, ils avaient été désignés pour devenir les héritiers du poste de leur père dès leur plus jeune âge, et avaient par conséquent suivi une formation militaire stricte. Jadaïn brillait pour ses talents d’épéiste, et pour son endurance inégalable, qui lui valait la réputation d’être l’homme le plus fort de la capitale, et même du royaume, égalé seulement par sa petite sœur. Cosima s’était elle illustrée grâce à ses dons de stratège, son esprit d’analyse, ses connaissances, sa culture des techniques de combat et ses talents au tir à l’arc, rappelant les légendaires enfants du seigneur Caldérius, ancien chef de l’ordre d’Arkanis, battus dans l’ultime bataille contre les magicors. À ses 10 ans, Coco avait appris à manier la magie de jade et créer des techniques offensives qu’elle mêlait à ses talents militaires.
Mais Jadaïn et Coco étaient loin de négliger leur parenté avec la famille royale d’Orchidia. Ils accompagnaient leur oncle Kinder dans son rôle d’ambassadeur. Ils maîtrisaient l’étiquette, la danse, la monte à dos de Chokapik ou d’Insector, ou même de quadryl, le tout à la perfection. Leur éducation était riche, sans pour autant négliger les plaisirs de jeunes de 18 et 16 ans. Ils étaient toujours prêts à organiser des fêtes familiales, où Kasino et Jadaïn se défiaient au poker, et où Coco conversait de bon train avec sa cousine, sa tante Adeyrid, la comtesse Invidia et la reine douairière Cosima, qu’elle et Jadina appelaient « bonne maman ». Coco entretenait une complicité naturelle avec cette partie de la famille, ce qui ne surprenait manifestement pas la noblesse malgré qu’elle soit une fille de militaire. Malgré son ascendance, le palais lui était toujours ouvert, et Invidia, devenue si glaciale à la disparition de sa fille, avait pour elle une douceur et une affection incroyables. Coco s’était vue gâtée par de nombreux cadeaux et son bal des débutantes, confié aux bons soins de la comtesse, avait été aussi somptueux que celui de Jadina, voire plus. Invidia y avait venir des jeunes filles nobles des plus grands royaumes d’Alysia: Larbos, Jaguarys (qui avait commencé à commercer de façon très discrète avec le royaume orchidien), et bien d’autres encore, ainsi que des nobles elfes d’Astria. La capitaine de la garde elfique, Shamira y avait assisté en compagnie de Shimy, sa fille unique, qui avait profité de l’attention que sa mère portait à la jeune Cosima pour s’éclipser, si bien que personne ne l’avait vue. À chaque visite au palais Coco baignait dans le luxe, sur exigence de cette comtesse. À force de visite, elle et Jadina étaient devenues si proches que leurs farces avaient surpris plus d’un au palais.
Jusqu’à leurs 8 ans, leur apparence était quasi identique, et leurs échanges de tenues troublaient même le professeur Vangelis, contraint de regarder le genou gauche de chacune, car Coco y possédait une deuxième tâche de naissance en plus de celle sur son ventre, seul moyen à l’époque de les différencier. En grandissant, les cheveux de Coco s’étaient éclaircis, tout comme ses yeux, et son style vestimentaire s’était écarté de celui de sa cousine, ressemblant à celui d’Invidia et de la reine douairière Cosima.